Quel avenir pour le Ecommerce ?

L’avenir du Ecommerce, de beaux jours devant lui ?

Que va devenir le e-commerce de demain ? Quelles pratiques seront d’actualité dans vingt ans ? Au vu des perpétuelles évolutions technologiques du secteur, il est facile d’imaginer que l’avenir du e-commerce va connaitre de profondes mutations.

e-commerce-de-demain, L'avenir du Ecommerce

Selon une étude du Groupe Xerfi , leader des études sectorielles, les ventes en ligne devraient continuer d’augmenter entre 2014 et 2020 pour atteindre 90 milliards d’euros et représenter 6,5% de la consommation totale des ménages. Mais à côté de cette croissance constante du e-commerce, la façon d’acheter va changer.

Achat en ligne, achat en magasin : même combat

La distinction entre achat sur le net et achat en magasin sera beaucoup moins marquée. E-commerce et commerce traditionnel fonctionneront main dans la main. Achats online et offline seront intimement liés dans un double jeu entre réel et virtuel.

Ainsi, le consommateur aura pour habitude de pratiquer le web-to-store qui consiste à se renseigner sur internet avant de se rendre en magasin pour effectuer ses achats. Et à l’inverse, il pourra également se rendre en magasin pour se renseigner et essayer un produit avant de finalement l’acheter en ligne C’est cette pratique que l’on appelle « showrooming ».

En effet, si l’achat en ligne représente un ensemble de bons côtés (gain de temps, accès permanent  aux produits, commodité, etc), l’achat en magasin restera largement apprécié car il offre lui aussi des points positifs non négligeables : relation humaine, conseils, possibilité de voir le produit et de le tester, accès au produit immédiat, etc.

L'avenir du Ecommerce-Marseille

Ecommerce de demain : L’expérience utilisateur au centre des préoccupations

Dans cette logique de parcours interconnecté, il convient d’accompagner au mieux le client dans son parcours d’achat. La présence en ligne du magasin est indispensable et les magasins physiques connectés permettant d’interagir directement avec les clients sont en passe de devenir la norme.

L’expérience utilisateur passe aussi par une connaissance approfondie du consommateur et la personnalisation des services offerts. Grâce aux programmes de fidélité et au « smart data », il est possible de savoir quels sont les produits achetés, la valeur du panier d’achat, les lieux et les moments d’achat, etc. Toutes ces données utilisées intelligemment permettent d’améliorer la connaissance client et par là-même de définir des offres attractives.

Ceci dit, l’exploitation de ces données devra tenir compte du comportement paradoxal du consommateur qui veut à la fois protéger et maîtriser ses données personnelles et bénéficier d’un service hautement personnalisé ou bien qui veut vivre des expériences mémorables tout en rechignant à y mettre le prix…

Le boom du m-commerce

Le m-commerce ou commerce mobile est un mode de commerce surfant sur le boom des technologies sans fil (smartphones, tablettes, etc.) pour effectuer des achats.

Le m-commerce, commerce mobile

En 2016, on estime que le m-commerce présentera un potentiel de 65 milliards d’euros à l’échelle européenne.

Même si le panier moyen sur mobile est inférieur au panier moyen pour l’ensemble du e-commerce (47,54 euros dépensés par transaction en moyenne contre 57,97 euros dépensés transaction sur le web en 2016), le nombre de transactions sur mobile va quant à lui augmenter en 2016. Les Français effectueront en moyenne 15 achats sur mobile dans l’année, contre 10,5 en 2015.

Le smartphone présente l’incomparable atout d’être un moyen d’achat présent dans toutes les poches des consommateurs. De ce fait, le e-commerce a tout intérêt à développer sa stratégie sur ce support surtout que l’on sait qu’il pousse plus facilement à l’achat qu’un ordinateur classique. Avec un smartphone, on peut en plus envisager de télécharger des réductions en temps réel sur le lieu d’achat, simple­ment en passant devant un produit.

En conclusion, il apparaît que le e-commerce a encore de beaux jours devant lui, à condition d’être capable de s’adapter aux nouvelles exigences des consommateurs toujours plus en demande de communication directe avec les marques.

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